Kinésithérapeute depuis 2005, diplômée de l’APHP, Blandine Gomet enseigne la neurologie au sein de l’Institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) de l’École d’Assas. Exerçant actuellement en libéral, elle a été confrontée comme tous ses confrères au défi posé par la crise sanitaire, à savoir l’adaptation des pratiques pour poursuivre le traitement des patients durant la période de confinement.
« De mon côté, témoigne-t-elle, j’ai pris le parti de garder le lien avec mes patients avec quelques prises en charge à domicile pour les plus proches mais surtout de la téléconsultation et des séances collectives à distance pour les autres. » Convaincue à la fois du caractère exceptionnel de la situation comme de la richesse de cette expérience, elle a profité du concours d’une stagiaire de quatrième année de l’IFMK, Marie Vila, pour établir l’équivalent d’un bilan clinique de cette période forcée de pratique à distance. Pour ce faire, Blandine et Marie ont élaboré un questionnaire portant sur l’analyse du ressenti des patients lors des séances individuelles ou collectives à distance, et sollicitant l’opinion des patients sur la téléconsultation en kinésithérapie. Sur 30 patients interrogés, 27 ont répondu, et ce sont les résultats de cette étude que Blandine Gomet présente dans l’article qui suit.