Dans le cadre du programme Erasmus+, Mathilde Gourdon, étudiante en troisième année à l’IFMK de l’École d’Assas, a réalisé un stage de deux mois au Danemark, à l’hôpital d’Hvidovre, commune mitoyenne de Copenhague. Elle nous raconte cette expérience très riche, professionnellement comme humainement.
« L’équipe était très accueillante et très attentive. Tous faisaient des efforts pour parler anglais le plus possible afin de me permettre de me sentir intégrée et comprise. En particulier, les collègues essayaient de me trouver des patients bilingues pour que je puisse les prendre en charge.
J’ai travaillé en orthopédie aussi bien en soins aigus, avec des patients hospitalisés après une opération chirurgicale, qu’en hôpital de jour avec des patients qui venaient 2-3 fois par semaine après une opération datant de plus de 2 mois minimum. J’ai pu m’occuper de patients de tous âges (plutôt âgés dans le service des soins aigus, plutôt jeunes pour l’hôpital de jour), de pathologies très diverses (fractures de hanche, de tibia, prothèses de genou, prothèse de hanche, polytraumatisme, arthrodèse de cheville, épaule instable avec « impingement »…).
La grande nouveauté pour moi était d’être suivie par un « educational teacher », un professeur de pédagogie formé spécifiquement pour s’occuper des stagiaires. Son rôle est d’organiser notre emploi du temps, de sélectionner nos patients, de discuter avec nous du traitement mis en place, de nous proposer des mises en situation clinique, etc. La communication est très importante, au Danemark et une grosse part du temps est consacré à l’échange des informations et des ressentis.
Au cours du stage, j’ai pu côtoyer les étudiants danois, travailler avec eux, et ainsi comparer nos apprentissages. En fait, pendant ces deux mois, j’ai pleinement vécu la vie de l’hôpital : j’ai notamment pu assister à une séance de rééducation sphinctérienne, à deux opérations chirurgicales, à la soutenance d’un doctorat par une kinésithérapeute, à une conférence internationale sur les lésions du genou… Surtout, après un petit temps d’adaptation, j’ai pu prendre en charge mes patients de manière indépendante. En fait, il suffit d’oser et de demander !
Bref, je recommande à tout étudiant kiné curieux et ouvert sur le monde de tenter cette expérience au Danemark ! »
La mobilité au Danemark a été financée avec le soutien de la Commission européenne. Cette communication n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.