Selon un sondage, un actif sur cinq est engagé dans une reconversion professionnelle. Et 93% des Français ont pensé à se reconvertir. Parmi eux, Laura Hauck et Camilla Locatelli ont choisi d’entreprendre des études de pédicurie podologie à l’École d’Assas. Elles témoignent de leur parcours et expérience.
Un point commun qui rassemble Laura et Camilla c’est la volonté d’exercer un métier pragmatique. Dans leurs anciennes professions, audit gestion et commerce, leurs missions leur semblaient trop déconnectées de la réalité et dépourvues de sens.
« Je faisais du contrôle interne pour des banques privées et des sociétés de gestion de portefeuille. Je n’ai jamais vraiment aimé ce travail, ni les entreprises dans lesquelles j’exerçais. J’en ai souvent changé mais ça ne fonctionnait pas. C’est pourquoi j’ai entamé un bilan de compétence en 2017. Cela m’a aidé à identifier deux questions primordiales : quel métier je souhaite pratiquer et de quels financements j’ai besoin pour ma reconversion. De plus, j’ai compris que j’avais besoin que mon travail ait du sens. Pour moi, le secteur paramédical répondait à cette problématique. J’ai hésité entre orthophonie, kiné ou podologie.
Finalement, j’ai opté pour la podologie parce que ça correspondait à mes attentes : le besoin de relation avec les gens, le sentiment d’utilité, le côté manuel. J’ai participé à « Vis ma vie d’étudiant en pédicurie podologie » à l’École d’Assas et ça m’a convaincue de reprendre des études. Alors j’ai quitté mon poste par une rupture conventionnelle et j’ai touché le chômage pendant mes deux premières années d’études. Je finance ma troisième année sur mes fonds propres. » (Laura Hauck, étudiante en 3ème et dernière année à l’IFPP)
« Je suis italienne et titulaire d’un Master en diplomatie. Après mon diplôme, j’étais un peu perdue alors je me suis tournée vers le commerce. Finalement, je suis devenue directrice régionale pour différentes marques de vêtements. Puis mon entreprise m’a envoyée en France en 2013. Je devais rester 6 mois, mais je suis toujours là ! Je ne voulais plus travailler dans le commerce, alors j’ai fait un bilan de compétences.
En fait, j’ai toujours été attirée par le milieu médical. Donc je savais que je voulais faire une reconversion vers les métiers du soin. Mais je ne voulais pas reprendre des études trop longues. J’ai fait des recherches sur Internet et j’ai parlé à des podologues. J’ai beaucoup aimé l’aspect relationnel et médical de la profession de pédicure podologue. L’École d’Assas m’a proposé une journée de visite [Vis ma vie d’étudiant en pédicurie podologie] pour découvrir l’école et les professeurs. J’ai pu assister à une séance de soin avec un étudiant, ainsi qu’à un examen clinique (préparation de semelle). J’étais déjà convaincue, mais ça m’a conforté dans mon projet et je me suis inscrite.
J’ai bénéficié du FONGECIF pour ma première année, puis j’ai touché le chômage et j’ai financé la 2ème et la 3ème année sur mes économies et avec l’aide de ma famille. » (Camilla Locatelli, étudiante en 3ème année à l’IFPP)
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« J’aime aussi beaucoup le côté manuel en pédicurie podologie. Il faut être concentrée, car on utilise des outils tranchants. J’aime bien car c’est une bonne concentration. Dans mon ancienne profession, j’avais constamment le sentiment de perdre mon temps avec des réunions et des rapports inutiles. Aujourd’hui, j’ai l’impression que mon temps est utile. J’apporte du réconfort et du mieux-être aux patients grâce à mes connaissances scientifiques et empiriques. Le travail manuel procure de la satisfaction au quotidien, le sentiment d’accomplir une tâche concrète.
Ce qui est génial dans cette formation c’est qu’on reçoit des patients en examen clinique et en pédicurie à la clinique. C’est une formation très pratique avec de nombreux stages (maison d’accueil spécialisé, hôpital…). On a aussi des cours magistraux orientés vers le médical et le scientifique (rhumatologie, pathologie…).
En podologie, on est soumis à autorité médicale et on a droit au diagnostic pour la prise en charge et l’orientation des patients. On peut orienter en vasculaire, neurologie, phlébologie, osthéo… Souvent les patients reviennent plusieurs fois, donc il y a un vrai suivi. J’aime bien l’idée d’être un acteur de la médecine à part entière. » (Laura Hauck)
« J’aime les gestes du métier, en particulier pendant le soin de pédicurie. Je suis un peu perfectionniste, c’est pourquoi la pédicurie podologie me correspond bien. J’aime l’idée de prendre en charge les patients qui ont des douleurs et de leur apporter des solutions qui les soulagent. C’est un métier très satisfaisant. » (Camilla Locatelli)
« Après plusieurs années en entreprise, je voulais être libre de pouvoir gérer mon temps moi-même. La plupart des podologues sont en libéral, avec éventuellement un poste fixe en hôpital, EHPAD ou maison de retraite. En tant que pédicure podologue on peut changer facilement de région, de patientèle. J’aime bien cette liberté de pouvoir exercer où et quand je le souhaite. Mon objectif de reconversion était de travailler en solo, de ne rendre de compte qu’à moi-même. Je veux être la seule responsable de ce que je fais. » (Camilla Locatelli)
« Ce qui me plait dans le métier de pédicure podologue c’est l’autonomie et la variété de la patientèle et donc des soins pratiqués. D’ailleurs, j’aimerais continuer de me former, en réflexologie plantaire, en podologie du sport, en posturologie. Mon objectif est de devenir une bonne praticienne avec ma technique propre. Ainsi, je pourrai proposer un soin et des solutions personnalisées en fonction des besoins de chaque patient. Pour cela, j’ai besoin d’expérience, mais aussi de me remettre en question et de continuer à apprendre. Ma reconversion m’a rendue plus créative et ça m’apaise de savoir que je peux continuer de me former pour m’améliorer. » (Laura Hauck)
Laura Hauck et Camilla Locatelli ont aussi choisi une reconversion en pédicurie podologie à l’École d’Assas pour maximiser leurs chances de réussite au diplôme (100%) et leur insertion professionnelle (100%).
« En 3ème année, nous avons des cours de simulation d’installation (administration, fiscalité…) avec une sorte de business plan. En fait, un directeur de banque nous explique comment présenter une demande de prêt. C’est très concret et encourageant puisque les banques prêtent facilement. D’ailleurs, les diplômés de juillet nous donnent des retours positifs. Pour commencer, ils font plutôt des remplacements. Ce qui est très bien pour démarrer, pour se faire une expérience et constituer son apport (20 à 30%) pour le prêt bancaire.
Autre avantage : on trouve tout de suite du travail en sortant de l’école. Je pense commencer par des remplacements et collaborations dans un cabinet de podologie libéral. D’abord à Paris et ensuite j’aimerais retourner en Italie, faire reconnaître mon diplôme et exercer là-bas. » (Camilla Locatelli)
« Il n’est jamais trop tard pour faire quelque chose qu’on aime. Le plus important c’est de se lancer. Ça ne peut faire que du bien. J’ai eu la chance de changer et de réussir à tout organiser. Bien sûr il y a eu des moments difficiles, surtout à cause de la barrière de la langue. J’avais peur de ne pas être à la hauteur. J’ai dû faire des efforts supplémentaires pour tout apprendre, en anatomie, en pharmacologie… Désormais, je connais beaucoup de vocabulaire médical en français et pas en italien ! Heureusement, j’ai pu compter sur l’entraide dans mon groupe. Tout le monde s’entend bien. Il y a une bonne ambiance. On a aussi un enseignant qui avait fait une reconversion. Il comprend et nous encourage. » (Camilla Locatelli)
« La formation est vraiment super. Les stages sont passionnants et les gens aussi ! J’ai vécu des expériences très intéressantes et j’ai rencontré des pathologies variées qui m’ont donné envie de soigner, d’exercer mon métier de pédicure podologue. » (Laura Hauck)