Fin avril, le camp de Frileuse, centre d’entraînement du GIGN dans les Yvelines, a accueilli plus de 20 000 adeptes de course dans la boue pour le Mud Day, le plus grand parcours du combattant de France ! Parmi eux, 12 étudiants et enseignants de l’IFPP de l’École d’Assas qui nous racontent leur expérience…
Stupeur et ricanements quand des étudiants podo proposent à leurs formateurs de participer au Mud Day 2017. Qu’à cela ne tienne, c’est tous ensemble qu’ils iront dépasser leurs limites !
Répartis en 3 équipes dont 1 féminine, c’est par vagues de 400 coureurs que nous nous élançons à l’assaut des 13 km et 22 obstacles qui nous attendent. C’est parti ! Un seul programme : courir-ramper-nager-grimper-porter et recommencer. Une seule ambition : ne pas finir comme une « Mudviette » !
Rapidement l’eau et la boue du « Crawling Time »dictent notre rythme et deviennent nos compagnes de parcours. Nous « aidons » avec enthousiasme nos formateurs à tomber dans les mares de boue, les rejoignant si nécessaire avec fraternité pour patauger ensemble. Certains d’entre nous passent les obstacles deux fois, notamment le « Tarzan Dance », pour permettre à leurs partenaires de prétendre à la plaque « en or » !
D’obstacle en obstacle, l’esprit Mud Day prend tout son sens pour les participants : endurance, force, agilité, motivation, mais, surtout et avant tout, l’esprit d’équipe. Cette cohésion nous aide, nous pousse à parcourir les derniers mètres qui nous séparent du bain de fraîcheur final car, à 1,75°C, l’eau est décidément fraîche, pour ne pas dire glacée.
L’arrivée est électrique, mais franchie avec succès.
Samedi 29 avril 2017 débutait le week end Mud Day Paris 2017, une course à obstacles dont la particularité est de se dérouler dans la boue (« mud » in english).
Cette année des enseignants de l’IFPP ainsi que des étudiants de deuxième et de troisième années ont participé à cette course. Le défi, lancé entre professeurs et étudiants lors d’une après-midi de cours, s’est vite transformé en réalité sur le terrain. Les plus jeunes étant les plus hardis sur les obstacles et les plus anciens les plus endurants lors des parcours de course.
Fort heureusement, tout le monde, ou presque !, est arrivé en entier, plus ou moins frigorifié, plus ou moins fatigué et plus ou moins sale… mais il paraît que la boue et l’argile sont bonnes pour la peau et les articulations !
Rendez-vous est déjà donné pour l’an prochain avec toujours plus de participants d’Assas.