Thierry Kowalczuk, enseignant à l’Institut de Formation en Kinésithérapie, s’est rendu au Centre de Rééducation Fepamic de Cordoue, pour deux jours de formation, dans le cadre du Programme Erasmus+.
Fepamic est une structure fondée et gérée par des personnes en situation de handicap. Ses missions incluent le soin, la formation professionnelle et l’aide à l’emploi de la personne handicapée. Il s’agit d’une expérience humaine et professionnelle exceptionnelle entièrement centrée sur la personne en situation de handicap.
Thierry raconte :
« La formation a été dispensée à deux groupes d’aides de vie et d’aides-soignantes soit 40 personnes formées au total. L’enseignement a été axé sur l’utilisation de la SDR (Séquence de Redressement) afin que les participants, eux-mêmes en situation de handicap, apprennent à mieux gérer leur poids et celui du patient dans les transferts.
Cette formation m’a permis de me confronter à une manière de faire et de voir les choses différente. Au-delà des spécificités de l’approche espagnole de la kinésithérapie, les particularités de la structure (statut associatif, approche très globale du handicap notamment) influent grandement sur l’organisation de la prise en charge des « usagers » (nom utilisé par tous les professionnels de la structure pour parler des « patients »). Ceci s’est ressenti lors de la formation et des diverses réunions que nous avons eues au cours desquelles a été mis en valeur ce que nous approchons à travers le modèle de la Classification Internationale du Handicap. Cette confrontation concrète à une démarche globale dans laquelle le kiné n’est qu’un élément parmi d’autres de la prise en charge a représenté, pour le kinésithérapeute libéral que je suis, la partie la plus intéressante et la plus inattendue de ce séjour. »
Consultez les autres Actus sur les échanges avec FEPAMIC.
Cette action de formation a été rendue possible grâce au Programme Erasmus+
La participation de l’Ecole d’Assas à cet événement a été financée avec le soutien de la Commission européenne. Cette communication n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.
