Avec James Charles à Melbourne, une expérience inoubliable - Ecole d'Assas - Rééducation et Santé

Avec James Charles à Melbourne, une expérience inoubliable

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Grâce au travail du département international de l’École d’Assas, deux étudiants en pédicurie-podologie, Romain et Camilia, ont passé cet été 6 semaines auprès de James Charles, le spécialiste du pied aborigène. Un stage d’une grande richesse, aussi bien professionnelle qu’humaine, dont ils sont revenus enthousiastes.

Après un an de préparation et d’échanges suivis entre Nicole Maurice et Michel Pillu d’une part, et James Charles de l’autre, nous nous sommes envolés pour Melbourne le 16 juin. C’est à Geelong, de l’autre côté de la baie de Port Philipp, que nous avons retrouvé le docteur James Charles. Là, au sein de l’institut Koorie, un département de la Deakin University, il poursuit ses travaux de recherche sur la santé aborigène. La vocation de cet institut est de donner accès à l’éducation supérieure aux jeunes aborigènes sans les couper de leur communauté.

La mission que nous a confiée James Charles au cours de notre stage a été de concourir à l’un de ses projets de recherche portant sur la mobilité de l’articulation talo-crurale (cheville) en flexion dorsale. Les membres de la communauté aborigène sont en effet souvent atteints d’une restriction de la flexion dorsale de la cheville, ce qui est cause de nombreuses pathologies. Concrètement, notre travail a donc consisté à prouver la fiabilité d’un appareil de mesure adapté – et développé à l’initiative du docteur Charles.

La première étape fut de donner notre avis sur cet instrument en le testant sur nous-mêmes, ce qui eut pour résultat d’y apporter déjà quelques légères modifications. Ensuite, nous avons procédé à la collecte de données sur tout le staff de l’institut Koorie (30 sujets différents) afin d’obtenir un coefficient indiquant la répétabilité d’une mesure et donc sa fiabilité : ICC, pour Intraclass correlation coefficient. Enfin, nous avons calculé ce fameux coefficient à partir des éléments statistiques recueillis.

En parallèle à ce travail de recherche, nous avons eu la possibilité d’observer le fonctionnement d’un cabinet libéral de podologues australiens. Si ce fonctionnement ressemble en tout point à celui d’un cabinet français, il s’en distingue néanmoins par une pratique qui n’est pas autorisée chez nous : la chirurgie de l’ongle incarné sous anesthésie locale.

Melbourne podologieGrâce à James Charles et à son équipe, nous avons pu entrer dans un monde pleinement orienté sur la formation et l’avancée scientifique. Nous avons visité quelques-uns des laboratoires de recherche de la Deakin University, comme celui sur la nutrition et la santé des sportifs – qui est parmi les meilleurs du monde – ou encore celui sur l’utilisation des nouvelles technologies pour les interventions à distance, qu’il s’agisse de chirurgie ou de déminage !

Enfin, nous avons aussi pu découvrir la région avec l’aide de Georgi, étudiante podologue qui était venue à Paris pour notre Semaine internationale 2017. Du surf au football australien, Melbourne est réputée pour être la capitale sportive de l’Australie et être l’une des villes les plus agréables au monde. Comme le montrent nos photos, la nature et la bière locale ne manquent pas d’attrait non plus !

Professionnellement et humainement, ce stage a été d’une grande richesse. Travailler et collaborer avec une personne comme James Charles, qui brille autant par sa générosité que son expérience dans la recherche, a été un privilège.

Romain et Camilia, P3

 

Melbourne podologie

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