Membre associé du réseau EuroHealthNet, l’École d’Assas a été représentée par Isabelle Langlois-Wils mi-novembre 2018 à Sofia, en Bulgarie, pour une rencontre sur la situation des personnes souffrant de maladie chronique ou mentale face aux inégalités d’accès aux soins.
Principal réseau européen d’information et de discussion sur la santé, l’équité et le bien-être, EuroHealthNet a pour objectif de contribuer à la transformation des systèmes de santé afin de favoriser la réduction des inégalités en matière d’accès aux soins de santé dans une perspective de développement durable.
C’est à la demande du département international de l’École d’Assas qu’Isabelle Langlois-Wils a participé à ces journées de Sofia. Kinésithérapeute, intervenante depuis 1995 à l’IFMK de l’École d’Assas, en particulier en pédiatrie ainsi que pour les mémoires de diplôme d’État, Isabelle Langlois-Wils est aujourd’hui référente de stage en cycle 1. Cadre supérieur de santé, son expérience du secteur hospitalier et son aisance en anglais – l’anglais est la langue de travail d’EuroHealthNet – étaient précieuses dans un tel cadre pour permettre à l’École d’être à la fois bien représentée mais aussi bien informée. « La participation à ces événements internationaux institutionnels – sur une trentaine de participants, la plupart étaient des médecins travaillant dans des organismes de santé publique – participe de ce qui pourrait être la “recherche et développement” d’une école comme la nôtre » explique Nicole Maurice, responsable du département international de l’École d’Assas.
De fait, si ces journées de Sofia n’avaient pas de rapport direct avec le monde de la kinésithérapie, elles en avaient avec l’ergothérapie comme Isabelle Langlois-Wils a pu s’en rendre compte lors de la visite d’un centre de réhabilitation psycho-social en milieu ouvert. Parmi les pays les plus pauvres d’Europe, la Bulgarie n’a pas encore pleinement défini sa politique en matière de santé mentale et le rôle occupé par le secteur privé y est donc important, notamment en milieu ouvert. Dans le centre visité lors de ces rencontres, une cinquantaine de personnes sont suivies par an, avec des moyens limités mais beaucoup de bonne volonté et en utilisant de nombreuses techniques et activités liées notamment à l’ergothérapie.
L’occasion, pour, Isabelle Langlois-Wils, de revenir à Paris avec une interrogation à partager : « Comment, nous, responsables de l’éducation des professionnels de santé, peut-on intégrer ou promouvoir ces programmes européens au cours de la formation de nos étudiants et les sensibiliser ainsi à leur rôle d’acteurs de santé ? »