Maxime NICOLAZO, ancien étudiant de l’IFMK de l’École d’Assas, a participé pour la deuxième fois à l’événement Physiocouch, qui a eu lieu à Helsinki du 15 au 17 avril. Voici son témoignage.
Physiocouch est une rencontre internationale avec des étudiants et professionnels kinésithérapeutes. C’est un événement qui permet des échanges avec différentes cultures et différentes approches du métiers de kinésithérapeute tout en pratiquant l’anglais qui est toujours plus indispensable pour la recherche en littérature.
Si, jusqu’ici, Physiocouch n’avait qu’une dimension européenne, ses organisateurs tendent désormais à l’ouvrir au reste du monde comme l’a montré cette année la venue d’étudiants venus du Sri-Lanka.
Après Rennes l’an dernier, c’est Helsinki qui accueillait l’édition 2018. La prochaine rencontre se déroulera à Rotterdam et la suivante est déjà prévue en République Tchèque.
Nous étions environ 80 participants en Finlande, originaires de 8 pays différents. Les journées sont rythmées par une alternance de présentations sur un sujet, qu’il soit culturel ou professionnel, et d’activités en groupe imaginées par les participants. Le soir, des sorties au restaurant et au sauna étaient prévues pour favoriser les échanges entre participants, chacun étant logé chez les différents participants locaux.
Encore une fois, cet événement m’a permis de rencontrer de nouvelles personnes, de revoir les amis des éditions précédentes, de partager une expérience humaine et professionnelle à un niveau international et de découvrir de nouvelles cultures. Il m’a également permis de revoir mon état d’esprit vis à vis de ma pratique professionnelle et de créer un premier contact avec de nouvelles écoles pouvant devenir de futurs lieux de stage.
Comme son nom l’indique, Physiocouch c’est avant tout un état d’esprit : c’est l’idée d’accueillir d’autres kinésithérapeutes (physio) à dormir ou « coucher » (couch) chez soi, étrangers ou non. Pour faire partie de la communauté il suffit de se rendre sur le groupe Facebook de l’événement.
L’idée est venue d’un échange universitaire de courte durée et, à moyen terme, l’objectif pourrait être de faciliter les stages de « découverte » sur une courte période par un hébergement à domicile pouvant à la fois éviter aux stagiaires des frais supplémentaires et faciliter leur intégration au pays d’accueil.
Ces projets ont été financés avec le soutien de la Commission européenne (Programme Erasmus+). Cette communication n’engage que son auteur et la Commission européenne n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.