Étudiante en 4ème année de kinésithérapie à l’Institut Jean Piaget (Portugal), j’ai souhaité bénéficier d’une mobilité Erasmus+ en France. Pour ma plus grande joie, l’Ecole d’Assas a accepté ma candidature. Suite à la signature de l’accord début mars 2016, je me suis rendue en France pour rencontrer Mesdames Le Goff, responsable K3, et Maurice, responsable du département international, avec qui j’étais en contact pour ma mobilité. J’étais cependant très anxieuse au moment d’effectuer ma rentrée à l’école car je ne savais pas du tout comment les choses se passeraient. J’ai été vite rassurée car Madame Le Goff m’a aussitôt reçue pour m’aider et m’expliquer comment mon séjour se passerait. J’ai tout de suite su où j’allais aller et j’ai été présentée à tout le monde. Je ne m’attendais pas à un accueil si chaleureux.
Tout était très bien organisé. Je suis tout d’abord partie dans un cabinet libéral, modèle peu répandu au Portugal du fait que le système de santé national ne rembourse pas les soins privés. Ceci explique pourquoi il y a peu de stages en libéral. Le cabinet qui m’a reçue est spécialisé en kinésithérapie pédiatrique et je dois dire que l’approche de la pédiatrie m’était encore inconnue. Ce stage m’a permis d’apprendre à m’adapter au public particulier que sont les enfants. Travailler avec des enfants a souvent été très amusant dû à leur spontanéité et leur constante envie de jouer, mais j’ai rapidement dû faire preuve de créativité pour pouvoir réaliser les traitements le plus efficacement possible.
Mon deuxième stage a eu lieu dans une clinique privée de réadaptation fonctionnelle. Celle-ci était surtout spécialisée dans la ligamentoplastie du tendon rotulien. À travers ce stage, j’ai pu me familiariser avec les pathologies du genou et surtout avec les différents types de ligamentoplastie ainsi qu’avec les protocoles à appliquer pour chacune d’elles. Ne connaissant pas ces protocoles au début du stage, j’avoue avoir éprouvé quelques difficultés. Cela a été très dur moralement mais, après avoir dépassé mes frustrations, je me suis aperçue à la fin du stage, que j’avais pu grandir professionnellement et que mon manque de connaissances avait été comblé.
Mon dernier stage a eu lieu dans un centre cardiologique. J’ai obtenu cette opportunité alors que j’avais déjà pu être en contact avec le milieu cardiorespiratoire au Portugal. J’ai ainsi pu explorer deux domaines différents. En effet, alors qu’au Portugal j’ai pu majoritairement observer des pathologies respiratoires, l’établissement français m’a fait travailler avec des pathologies cardiaques ou postopératoires et j’ai pu observer les réactions et la réadaptation des patients plus facilement. Ce stage a fort bien complété mon expérience étudiante. J’ai eu l’opportunité de voir une chirurgie cardiaque dans un bloc opératoire, ce que je n’avais encore jamais fait.
En conclusion, je peux aujourd’hui affirmer que cette expérience en France m’a permis de me familiariser avec la langue et, même si les traductions n’étaient pas toujours faciles, ma prononciation est rapidement devenue fluide ; au point de faire oublier que je n’étais pas française. Mes différents stages en France m’ont appris à interagir avec des personnalités variées et avec des professions différentes, ainsi qu’à m’adapter à différentes situations cliniques et professionnelles. Je sors de cette expérience enrichie à la fois intellectuellement, professionnellement et psychologiquement et compte bien pouvoir demain transmettre à mon tour les nouveaux savoirs acquis durant ce séjour.
Merci à tous,
Sonia
Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne (Programme Erasmus+). Cette communication n’engage que son auteur et la Commission européenne n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.
