Fin de stage en Australie pour Capucine, étudiante en K3, qui nous adresse une carte postale enthousiaste de ce stage bien rempli.
Tout d’abord, merci à Nicole Maurice et Tim Brown, à l’école d’Assas et à Bond University d’avoir rendu ce stage possible : quelle richesse pour ma formation de pouvoir découvrir la kinésithérapie à travers le monde !
Aucun temps mort au cours de ces deux dernières semaines : tout d’abord, articulation par articulation, Tim a pris le temps de me montrer les différentes techniques de mobilisation ou de test qu’il utilise avec ses patients. J’ai donc pu revoir toutes les articulations une par une. Ensuite, nous avons analysé des vidéos de course à pied – pour reconnaître les positions traumatisantes par rapport aux positions idéales – et de natation : pour comprendre la différence entre les nageurs olympiques et les nageurs de niveau loisir. Tim m’a enfin beaucoup sensibilisée à la lecture d’articles scientifiques, à la nécessité de rester ouverte sur l’actualité de la kinésithérapie et à ne pas hésiter à remettre en cause ma pratique en fonction de l’évolution du métier. Grâce à lui, j’ai découvert de nouveaux sites internet et des kinésithérapeutes intéressants à suivre sur les réseaux sociaux.
Mon stage se déroulant en clinique privée, j’ai pu découvrir le fonctionnement d’une telle structure : à commencer par la création et le maintien d’une ambiance d’équipe entre les collègues, l’emploi du temps à gérer, le secrétariat à occuper, les différents frais de fonctionnement à prendre en compte…
En Australie, lors des stages de kinésithérapie, l’étudiant a la possibilité de s’occuper en autonomie de 4 patients par jour. Ces rendez-vous sont gratuits pour les patients et complémentaires aux soins de leur kiné référent. Ainsi, le stagiaire peut pratiquer sans « pression » quant à l’efficacité de sa prise en charge et le patient peut bénéficier de soins en plus. Après chaque rendez-vous le stagiaire échange avec le kinésithérapeute sur l’évolution du traitement.
Au final, j’ai pu au cours de mon stage couvrir un large spectre de la kinésithérapie : pratique, enseignement, anglais médical, sport, douleurs chroniques, recherches d’articles, gérer une structure, travailler en équipe… En bref, une super expérience que je souhaite au plus grand nombre d’entre nous : merci l’Australie !
Capucine, K3